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Sandra Soukup

Chercheuse

/ Université de Bordeaux

/ Équipe
None

/ Contact

+ 33 (0)5 33 51 48 34

/ Webpage
http://soukup-lab.eu/
www.orcid.org/0000-0003-2915-919X


Dès mes études en neurosciences, j’ai été fascinée par l’organisme modèle de la drosophile, et plus précisément au cours de mon mémoire de maîtrise dans le laboratoire du professeur Karl-Friedrich Fischbach (Université de Fribourg, Allemagne), où j’ai étudié le système Robo-Slit dans la recherche de la trajectoire axonale. Au cours de mon doctorat dans le laboratoire du Dr David Gubb (CIC bioGUNE, Espagne), j’ai continué à utiliser ce modèle pour explorer le rôle de la nécrose – un inhibiteur de la sérine-protéase dont l’homologue humain le plus proche est la serpine en phase aiguë α1-antitrypsine – dans la réponse immunitaire innée.

Après mon doctorat, j’ai rejoint le groupe du professeur Elisabeth Knust (Institut Max Plank de biologie cellulaire et de génétique, Dresde), où j’ai disséqué un mécanisme par lequel les complexes postsynaptiques peuvent contrôler l’homéostasie présynaptique (Curr. Biol. 2013) dans la rétine. J’ai beaucoup apprécié le domaine de l’homéostasie synaptique et de la neurodégénérescence et j’ai déménagé en Belgique pour travailler dans le laboratoire du Prof. Patrik Verstreken (VIB/KU Leuven, Belgique) où j’ai apporté des contributions importantes au domaine de la fonction synaptique et de la neurodégénérescence (Neuron 2016). Pendant cette période, j’ai participé à des activités d’enseignement et j’ai supervisé et dirigé une petite équipe ; en même temps, j’ai développé un réseau travaillant avec des collaborateurs locaux et internationaux pour continuer à disséquer le rôle de l’autophagie au niveau de la synapse ((EMBO J 2017).

A partir de 2018, je suis devenue chef d’équipe à l’Institut des maladies neurodégénératives (IMN) où j’ai obtenu une chaire junior d’IdEx. Mon équipe avait pour objectif de comprendre pourquoi des neurones auparavant sains commencent à mourir dès l’apparition précoce de maladies neurodégénératives. Nous avons donc exploré les mécanismes moléculaires du contrôle local de la qualité des protéines, comme l’autophagie et la libération d’exosomes au niveau des compartiments synaptiques et dans le circuit cérébral de l’intestin. Pour atteindre cet objectif, nous avons  utilisé des approches multidisciplinaires comprenant le CLEM, la microscopie à super-résolution, l’imagerie en direct, les vésicules unilamellaires géantes (GUV) chez la drosophile et les neurones humains dérivés de l’iPSC.


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