Financement ERANET-NEURON pour Sophie Layé

Sophie Layé, chercheuse Inrae et responsable d’équipe à NutriNeuro, a obtenu un financement JTC (Joint Transnational Calls) pour le projet transnational IBRAA (Inflamed Brain Response in Alcohol Addiction) avec plusieurs partenaires européens :

Santiago Canals – Spain
Amandine Luquiens – France
Wolfgang Sommer – Germany
Philippe de Timary – Belgium
Raul Muresan – Romania

A NutriNeuro, les chercheurs Charlotte Madore et Quentin Leyrolle sont également impliqués dans ce projet.

Projet : IBRAA

Réponse inflammatoire du cerveau dans la dépendance à l’alcool : Comprendre le rôle de la neuroinflammation, des immunotypes et de la réactivité intestin-cerveau dans l’hétérogénéité de l’évolution de la maladie et de la réponse au traitement

La dépendance à l’alcool est un trouble psychiatrique courant dont les besoins en matière de traitement sont largement insatisfaits. La réponse à l’alcool varie considérablement d’un individu à l’autre. Nous pensons que cette variabilité est due à l’interaction entre le système immunitaire et le cerveau. Nous étudierons la vulnérabilité au cours de l’abstinence précoce dans les troubles liés à la consommation d’alcool (alcohol use disorders- AUD). Nous supposons que l’arrêt de la consommation d’alcool chez ces buveurs chroniques est un stimulus qui déclenche une réponse pro-inflammatoire de rebond dans le cerveau. L’étude vise à (1) identifier les facteurs de vulnérabilité et de résilience dans l’AUD, avec des signatures spatiales et temporelles transformées en biomarqueurs, et (2) explorer les interventions qui peuvent atténuer la neuroinflammation de rebond après le sevrage de l’alcool et donc être neuroprotectrices et thérapeutiques. Nous mènerons des études sur l’homme parallèlement à des modèles animaux validés sur le plan de la traduction afin d’étudier les mécanismes cellulaires et moléculaires. Des outils récemment développés pour la cartographie et la quantification non invasives par IRM de la réactivité de la microglie dans le cerveau seront utilisés dans les deux espèces pour relier les facteurs immunitaires périphériques à la neuroinflammation et aux lésions cérébrales. Les interventions comprendront des acides gras oméga-3 et de la psilocybine, une drogue psychédélique à l’activité anti-inflammatoire et à l’efficacité démontrée pour le traitement de l’AUD. Une validation solide de nos hypothèses conduirait à des modifications de la pratique clinique, y compris l’utilisation de suppléments nutritionnels comme traitement potentiel de l’AUD.

 

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Source

https://www.neuron-eranet.eu/projects/IBRAA/