Existe-t-il des mélodies naturelles ?

De nombreuses cultures musicales choisissent des échelles établissant des rapports de fréquence simples (2:1, 3:2, 4:3) entre les notes. On croit généralement que ce choix s’explique seulement par l’intention de maximiser la consonance sensorielle de notes simultanées. Ce n’est pourtant pas le cas, selon un article publié par Laurent Demany (CNRS, INCIA), Catherine Semal (Université de Bordeaux, INCIA et Ecole Nationale Supérieure de Cognitique) et Daniel Pressnitzer (CNRS, Laboratoire des Systèmes Perceptifs – Paris) dans Current Biology. Cette étude montre en effet que les rapports de fréquence simples rendent de façon naturelle la perception des mélodies plus précise.

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Référence

Demany L, Semal C, Pressnitzer D.
Simple frequency ratios naturally make precisely perceived melodies.
Curr Biol. 2025 Mar 6:S0960-9822(25)00193-9.
doi: 10.1016/j.cub.2025.02.030. Epub ahead of print. PMID: 40081379.