Pey Berland – Amphi Duguit
Les Ateliers de la Bioéthique étudiants et interuniversitaires réunissent des étudiants de masters de différentes disciplines : droit de la santé, droit des personnes et des familles, droit pénal, philosophie, sciences politiques, médecine, anthropologie, sociologie, économie, éthique…
Durant une journée, les étudiants participants sont invités à explorer un sujet de bioéthique et ses enjeux éthiques.
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Programme
9h –13h : Ateliers pluridisciplinaires
8h30 – Café d’accueil
9h–Introduction par le Professeur Bernard Bioulac, directeur de l’ERENA Bordeaux 191113_ATELIERS DE LA BIOETHIQUE
9h15-10h15–Interventions de Cédric Brun , maître de conférences en philosophie, Université Bordeaux Montaigne, Equiped’Accueil Sciences, philosophie, humanités et de Thomas Boraud ,neurobiologiste, directeur de recherche CNRS IMN
10h15–10h30–Présentation des ateliers et méthodologie de travail
Travail des étudiants en ateliers pluridisciplinaires (supervisés par les membres de l’ERENA Bordeaux, experts présents, enseignants-chercheurs de l’Université de Bordeaux, de l’Université Bordeaux Montaigne et de SciencesPo Bordeaux):
- #Atelier 1 : « La neuro-amélioration : comment ? » : Les techniques de neuro-amélioration
- #Atelier 2 : « La neuro-amélioration : pourquoi ? » : Du sujet « malade » au sujet « sain »
- #Atelier 3 : « La neuro-amélioration : qui décide ? » : Avec les questions du libre arbitre, de la volonté, du consentement, de la coercition, de la pression…
- #Atelier 4 : « La neuro-amélioration : quelles conséquences ? » : Prospectives : sur les plans médicaux, juridiques, sociétaux, anthropologiques, éthiques…
Aspects économiques, philosophiques, juridiques sont en filigrane dans chaque question : La réflexion éthique doit innerver chaque atelier.
14h30 –17h : Restitution des ateliers
Cette restitution est ouverte au grand public sur inscription obligatoire auprès de Muriel Raymond
14h30-16h30 – Restitution des ateliers par les étudiants
16h30 – Propos conclusifs par Marc Landry, IINS
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A propos
Extraits de l’avis 122 du Comité Consultatif National d’Ethique « Recours aux techniques biomédicales en vue de « neuro-amélioration » chez la personne non malade : enjeux éthiques » :
« L’être humain a toujours tenté d’améliorer ses performances ou son bien-être (…). Cette possibilité qu’a l’être humain en bonne santé de s’améliorer (human enhancement) a été décuplée par les progrès de la médecine, de la chirurgie et de la pharmacie. (Elle peut s’appliquer) aux capacités du cerveau réalisant ce qui est appelé le « brain enhancement » ou encore « neuro enhancement ». (Il s’agira d’aborder) les questions éthiques soulevées par le recours à la neuro-amélioration, c’est-à-dire impliquant l’usage de techniques (ou de substances) capables de modifier l’activité cérébrale. Initialement développées pour étudier ou traiter des états pathologiques, ces techniques sont de plus en plus utilisées chez les sujets non malades dans un but d’abord de recherche cognitive, mais aussi parfois d’amélioration des capacités cérébrales ».