Agnès Nadjar et Elif Hindié lauréats de l’IUF
Agnès Nadjar, professeure dans l’équipe Équilibre énergétique et obésité au Neurocentre Magendie) et Elif Hindié, PU-PH dans l’équipe Imagerie multimodale translationnelle à l’INCIA, ont été nommés respectivement membre junior et membre sénior de l’IUF (Institut universitaire de France). Félicitations à tous les deux !
Agnès Nadjar, nommée membre junior
Agnès Nadjar est professeur de neurosciences à l’université de Bordeaux et membre de l’équipe Physiopathologie de l’équilibre énergétique et obésité au sein du Neurocentre Magendie (Inserm et université de Bordeaux – Bordeaux Neurocampus). Spécialiste des interactions ente nutrition et cerveau, ses travaux pionniers quant à l’effet des nutriments sur la fonction microgliale et les processus de neuroinflammation ont pour objectif d’aboutir au développement des traitements innovants dans la lutte contre l’obésité.
« Intégrer cette prestigieuse institution est un réel honneur, se réjouit Agnès Nadjar. Grâce à l’IUF, je vais bénéficier de davantage de temps et de financement pour mener à bien mes recherches. Cette sérénité qui m’est offerte pour les 5 années à venir, cet « oxygène cognitif » pour paraphraser l’IUF, me servira de tremplin vers de nouveaux résultats de recherche de premier plan dans la compétition internationale. Ceci me permettra d’être encore plus créative et de prendre encore davantage de risques afin de faire avancer la lutte contre l’obésité. »
Élif Hindié, nommé membre senior
Élif Hindié, professeur de l’université de Bordeaux et praticien hospitalier au CHU de Bordeaux, est spécialiste dans l’utilisation des radio-isotopes en médecine. Menant ses recherches à l’Institut Institut de neurosciences cognitives et intégratives d’Aquitaine (Incia – CNRS, École pratique des hautes études et université de Bordeaux – Bordeaux Neurocampus), il s’intéresse plus particulièrement l’exploration de nouveaux radio-pharmaceutiques pour l’imagerie par tomographie par émission de positons (TEP) et le traitement ciblé des tumeurs par radiothérapie interne vectorisée (RIV). Hormis les diverses collaborations médicales, cette recherche interdisciplinaire, clinique et pré-clinique, est réalisée en collaboration avec des physiciens (notamment le Pr. Christophe Champion du Centre lasers intenses et applications – CEA, CNRS et université de Bordeaux), des chimistes et biologistes. Parmi les thématiques récentes, Élif Hindié a développé un axe de recherche dédié au ciblage de récepteurs de neuropeptides pour l’imagerie et la thérapie, qu’il mène avec le Dr. Clément Morgat, radiopharmacien, au sein de l’équipe Imagerie multimodale translationnelle de l’Incia.
« Je perçois cette nomination comme une reconnaissance de l’importance de la multidisciplinarité dans la recherche médicale, explique Élif Hindié. Ces interactions sont aujourd’hui facilitées grâce au nouveau paysage de l’université de Bordeaux. L’IUF est par essence un point de rencontre interdisciplinaire où se croisent les idées. J’espère que ceci va être l’occasion de nouvelles interactions. »
A propos de l’IUF
Créé en 1991, l’Institut universitaire de France (IUF) a pour objectif de donner « l’oxygène » cognitif aux enseignants-chercheurs qu’il récompense pour leur créativité, leur rigueur scientifique et leur prise de risque interdisciplinaire. Nommés pour une durée de cinq ans, les lauréats sont sélectionnés par un jury international et bénéficient d’une décharge d’enseignement à hauteur de deux tiers de leurs charges d’enseignement, d’une prime et d’une dotation budgétaire.
La mission de l’IUF est de favoriser le développement de la recherche de haut niveau dans les universités et de renforcer l’interdisciplinarité, en poursuivant trois objectifs :
- Encourager les établissements et les enseignants-chercheurs à l’excellence en matière de recherche, avec les conséquences positives que l’on peut en attendre sur l’enseignement, la formation des jeunes chercheurs et plus généralement la diffusion des savoirs ;
- Contribuer à la féminisation du secteur de la recherche ;
- Contribuer à une répartition équilibrée de la recherche universitaire dans le pays, et donc à une politique de maillage scientifique du territoire.
Source
Article sur le site web de l’université
Mise à jour: 22/06/21