Trois questions à Margaux Lebouc
L’Association Huntington France a financé la thèse de Margaux Lebouc, doctorante depuis décembre 2019 dans l’équipe de Jérôme Baufreton et François Georges.
Margaux a répondu a quelques questions posées sur Facebook par l’association.
Dans quel cadre menez-vous cette thèse ?
Grâce au financement de l’AHF, je réalise un doctorat à l’Institut des Maladies Neurodégénératives Bordeaux. Ma thèse porte sur l’étude des déficits développementaux des circuits cortico-striataux chez un modèle murin de la maladie de Huntington.
Pouvez-vous nous expliquer l’intérêt du sujet pour la recherche sur la maladie de Huntington ?
La MH est due à la mutation de la protéine Huntingtine qui a pour conséquence principale la mort des neurones du striatum conduisant à l’apparition des symptômes moteurs (troubles du mouvements…). Des études récentes suggèrent que cette mutation de la protéine Huntingtine entraine également une altération du développement précoce, c’est-à-dire bien avant l’apparition des symptômes moteurs. J’ai souhaité m’engager dans cette problématique largement inexplorée : l’origine développementale de la maladie de Huntington.
Quels résultats sont attendus et pour quand ?
En étudiant et comparant le développement du striatum entre des souris modèles de la MH et des souris saines pendant leurs premières semaines de vie, nous pourrons déterminer s’il existe un défaut ou un retard développemental du striatum chez les souris modèles de la MH. Les résultats sont attendus pour décembre 2022. Ils permettront de mieux comprendre l’aspect développemental de la MH et ainsi cibler des pistes thérapeutiques.
Source : https://www.facebook.com/neurobdx/posts/368517121208242
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Mise à jour: 08/09/20