22 avril – Climat : on s’engage !
Source : https://www.u-bordeaux.fr/Actualites/De-l-universite/Climat-on-s-engage
Etudiante en master 2 d’écotoxicologie et chimie de l’environnement, Mélanie Bayens, 22 ans, est élue vice-présidente étudiante du conseil de la vie de campus de Talence depuis octobre 2018 pour un mandat de 2 ans.
Issue d’une famille d’agriculteurs, Mélanie Bayens est naturellement sensibilisée à la cause environnementale. Végétarienne depuis qu’elle a 16 ans, la jeune fille est depuis longtemps engagée pour le climat et a souhaité apporter sa pierre à l’édifice « université de Bordeaux » à travers sa mission de vice-présidente en portant des actions liées au développement durable sur le campus de Talence. Elle est aujourd’hui très impliquée dans la mise en place de la journée « Climat : on s’engage ! ».
22 avril : Une date symbolique ?
Le 22 avril célèbrera le 50ème anniversaire de la journée mondiale de la Terre. (Cet évènement crée en 1970 visait à encourager les étudiants du monde entier à mettre sur pied des projets de sensibilisation à l’environnement dans leurs communautés ndlr). Nous avons saisi cette opportunité pour organiser à l’échelle de l’université de Bordeaux la journée pour le climat prévue dans notre programme du label « Agir ensemble, campus durable en ville durable » obtenu en 2019. Les étudiants sensibilisés attendaient cela.
22 avril : Une prise de conscience ?
La prise de conscience existe. Il y a des besoins auxquels nous répondons déjà mais à de petites échelles. Les associations étudiantes sont déjà actives sur les campus avec de nombreux événements toutes les semaines et un accompagnement au quotidien pour les étudiants qui veulent changer leurs comportements, c’est le cas notamment d’Etu’ Récup la ressourcerie des campus. Par ailleurs, le groupe de travail développement durable du campus de Talence se distingue aussi avec de belles réalisations comme la Cabane,ou le challenge PowerZee.
Cette journée du 22 avril est un signe fort donné par la Présidence pour engager l’université et sa communauté de façon globale et collective dans ce combat pour la planète.
Ce grand rassemblement est un point de départ vers une transformation en profondeur.
Nous souhaitons créer un mouvement qui ait des impacts à tous les niveaux et qui donnera une légitimité à toutes les actions que nous allons mener.
Car le développement durable est un sujet hyper large qui touche tous les aspects de la vie. L’université est justement un lieu où les jeunes apprennent à devenir des citoyens responsables. Le développement durable doit rentrer d’une façon ou d’une autre au sein de toutes les maquettes de formation. Aucun étudiant ne doit être diplômé de l’université de Bordeaux sans avoir été sensibilisé de façon formelle à ces questions.
De même, concernant le domaine de la recherche, il est nécessaire de trouver des solutions pour tendre vers des usages plus « propres » et les appliquer à tous les laboratoires.
Cette journée permettra d’échanger toutes les bonnes pratiques.
22 avril : A qui se destine cette journée ?
Cet évènement nous concerne tous. Il s’adresse à l’ensemble des membres de la communauté universitaire, aux étudiants bien sûr mais aussi et surtout, il vise à mobiliser tous les personnels de l’université de Bordeaux, qu’ils soient enseignants, chercheurs et personnels administratifs, tous confondus. L’implication de l’institution dans son ensemble aura un impact plus important que des actions isolées. C’est une occasion de rassembler les individus autour d’une même cause, de tisser des liens, de créer un réseau. Chacun, étudiant et personnel, pourra participer et/ou assister aux actions proposées sur son temps de travail. L’université doit désormais agir politiquement et globalement.
22 avril : Et après ?
Nous travaillons pour la suite ! On ne peut plus se voiler la face.Il y a de l’espoir si nous changeons notre manière de faire en profondeur. C’est le seul moyen de survivre. Grâce à ce rassemblement du 22 avril, nous espérons identifier des personnes ressources afin de faire circuler les informations, créer des réseaux d’experts entre les différentes structures, inciter chacun à déposer des projets sur la plateforme participative dédiée, créer un infuseur d’idées, impliquer des doctorants dans la recherche de solutions, valoriser toutes les initiatives et les étudiants engagés même au niveau de leur diplôme… Cela va être long et peut être difficile, mais je suis optimiste et très enthousiaste.
Je serai tellement fière d’avoir participé à la mise en place de tout cela.
Et pour vous, quel campus demain ?
Plus vert, plus propre, (je rêve d’un campus sans un seul mégot par terre…) plus piéton ou mieux desservi par des moyens de transports écologiques, plus solidaire avec des possibilités de restauration économiques et diversifiées, des logements écologiques et biodynamiques à des prix abordables pour les étudiants qui en ont besoin. Un campus plus soudé autour de ces problématiques de la transition écologique et solidaire…
Nous sommes sur le chemin de cette transformation mais elle doit s’accélérer. La journée du 22 avril y contribuera.
Mise à jour: 11/03/20